Presse

Das Porträt

das_gfDie als Sinnbild für das musikalische Geschehen dienen. Einzelne Abschnitte einer Komposition werden unterschiedlich koloriert und zu einem „Gemälde » zusammenfügt. Catherine Arnaud arbeitet auch mit Komponisten (u.a. Jean-Yves Bosseur, Thomas Bloch, Joe Krencker) zusammen,die für sie Originalkompositionen schreiben, bei denen die graphischen Muster im Vordergrund stehen. Ein Kritiker schrieb einmal: „Bei Catherine Arnaud führt die Musik zum Tanz der Farben… ». Ausserdem befasst sich Frau Arnaud selbst mit der Herstellung von Lochstreifen. Eine ihrer bekannteren Arbeiten trägt den Titel „Variations d’après un thème de J.S. Bach »(Variationen über ein Thema von J.S. Bach). Für ihre Konzerte, Ausstellungen und Performances benutzt sie ein fussgetriebenes Weber Pianola.

Frau Arnaud nahm bereits an vielen Festivals mit zeitgenössischer Musik teil, u.a. in Paris, Rambouillet, Nanterre, Strassburg (gemeinsam mit den „Percussions de Strasbourg »), Colmar und Wiesloch.

Jürgen Hocker

 

Variations d’après un thème de J.S. Bach von
Catherine Aranud .Klavier befindet sich die sieben
Meter lange kolorierte Notenrolle. Das Bild (109×124
cm, Acryl auf Karton) stellt die inmusikalische
Abschnitte eingeteilte Notenrollen dar.

Le piano et le pinceau

piano_gfCatherine Arnaud est docte ur en arts plastiques de l’université de Paris Sorbonne, mais son art n’est pas que visuel. Elle évolue à cheval sur deux domaines, à la frontière de l’image et du son, y cherchant les connexions et les rapprochements possibles. Son activité est celle de la théoricienne de l’art elle donne de nombreuses conférences dans le cadre de sa recherche, mais également celle de la plasticienne. L’origine de son travail est à chercher dans la fructueuse collaboration qu’elle mène avec Jean-Yves Bosseur, compositeur et chercheur au CNRS. La recherche de la plasticienne a porté sur l’écriture musicale du musicien et sa transcription visuelle. Celui-ci a composé une pièce pour piano à quatre mains. La partition en a ensuite été traitée informatiquement, pour être, au final inscrite sur le rouleau de papier d’un piano mécanique, sous forme de perforations. Ce rouleau mesure 28 centimètres de large et 14 mètres de long ! L’interprétation du morceau est réalisée à l’aide d’un piano pneumatique. Très «mécanique», les seules variations possibles sont celles de la vitesse et de l’intensité.
Le travail de la plasticienne prend ensuite une autre direction, plus visuelle encore. Le rouleau est peint Des zones colorées délimitent de la musique. La peinture est réalisée par bombage, avec utilisation de grilles et de caches. Les formes y sont essentiellement géométriques. Dans un second temps,Catherine Arnaud a produit des supports peints : quatorze planches mesurant chacune 29 mètres de large et un mètre de haut,quatorze planche de la partition de départ .C’ est cet ensemble qui est présenté au Club de la Presse. Le support est en papier aquarelle et l’ artiste y a utilisé comme pour le rouleau entier le bombage mais aussi de la couleur acrylique, appliquée au pinceau.La création de chaque panneau est spontanée et sa réalisation est conduite par l’écoute de la partition. Les fonds sont réalisés d’une ou plusieurs couleurs, ainsi que les motifs et les dessins des perforations. L’ensemble fait penser à un travail de vitrail, composé d’éléments géométriques. Pas de figuration, ici le langage est celui de l’abstraction, et on comprend à quel point « le rythme s’exprime bien dans la forme géométrique ». L’artiste les appelle des «fragments sonores statique », « des événements sonores». Si la musique peut être qualifiée de dynamique, la peinture de par son immobilité, serait alors statique. Les références de Catherine Arnaud sont situées à divers pôles : Bauhaus, abstraction, néo-plasticisme. Elle cite Kandinsky, Klee, Klimt pour sa représentation de la «frise Beethoven», Schoenberg, musicien et peintre, ou encore John Cage et ses «pianos préparés». On a pu apprécier son travail et entendre la partition en mai 1998 à l’Aubette. avec Joe Krencker à la contrebasse, lors du festival Ima-Jazz. La production actuelle a été présentée pour la première fois à Colmar en octobre 2000. Un enregistrement filmé Roll Over Performance» y a été réalisé, par la télévision locale de Biesheim. Cet enregistrement était visible durant la durée de l’ exposition

Catherine Arnaud a des projets avec d’autres musiciens, notamment Detlef Kieffer. chef d’orchestre du Conservatoire de musique de Strasbourg, ou encore Thomas Bloch. musicien et compositeur utilisant le glass harmonica ( instruments en verre).

Visiblement la recherche sur les relations entre le visible et le sonore n’est pas terminée, et il reste là de nombreuses partitions à explorer.

Michel Haber, journaliste à hebdoscope, 14 avril 2001

Le monde

lemonde_gfCatherine Arnaud œuvre aux confins du son et de la couleur.. Cette artiste plasticienne, installée à Strasbourg, fabrique des rouleaux de papier peint et perforé, que l’on peut voir et écouter en même temps.
Elle entend ainsi faire revivre, comme ci contre, un instrument de musique qui tend à disparaître de nos jours : le piano mécanique,« faire appel aux arts plastiques permet de croiser une trajectoire entre l’ espace scénique et la peinture», dit-elle. Elle multiplie les collaborations avec des compositeurs contemporains dont Wolfgang Heisig

Catherine Arnaud

espace_gfDans ce nouvel espace ouvert par un collectif d’ artistes, toutes les fins de semaines ou sur rendez-vous,la plasticienne Catherine Arnaud invite tout un chacun à entrer dans l’ univers poétique de ses rythmes chromatiques. Docteur en arts plastiques,auteur d’ une thèse intitulée « variations sur un thème de Bach », Catherine Arnaud s’ est depuis toujours intéressée à la musique abordée par le biais des arts plastiques. Elle a ainsi collaboré avec de nombreux compositeurs tels Jean-Yves Bosseur, Joe Krencker, Esteban Benzecry, Gustavo Beytelmann ou Wolfgang Heisig avec lequel elle prépare un nouveau projet. Ayant rencontré il y a quelques années le peintre argentin Gustavo Rios qui exposait alors à Strasbourg et dont le travail présentait des similitudes avec le sien, elle fut l’ an passé, l’ invitée de L’ Alliance Française de Buenos-Aires. L’ exposition à l’ espace Insight reprend les dix neuf planches peintes sur papier aquarelle et pCatherine Arnaud part d’ un rouleau de papier de résentées en Argentine, de même que la vidéo qui permet de sensibiliser la public aux recherches inédites de l’ artiste. piano mécanique de trente mètres de long et de vingt neuf centimètres de large, le rouleau peut déjà être le support d’ une composition musicale et pourra, au sens propre, produire des sons colorés lorsqu’ il se déroulera dans le piano, mais le rouleau peut également être vierge et devenir une partition visuelle qui, à l’ instar des œuvres de Legros ou de Klee génèrera une musique picturale silencieuse.